Friday, August 16, 2024

Στάθης Γρηγόριος, Η εξήγηση της παλαιάς βυζαντινής σημειογραφίας









Το κώδικο ΕΒΕ 1867 μπορείτε να τον βρείτε εδώ.

Resumé
Stathis Gregorios, L’exégèse de l’ancienne notation byzantine et l’édition du texte anonyme du MS Xéropotamou 357 et une partie du Théoritikon d’Apostolos Konstas de Chio d’après le MS Docheiariou 389 avec une Appendice du MS EBE 1867

Les feuilles 60r-66r du MS musical gre du Monte Athos, Xéropotamou 357, écrit aux environs du 1820, contiennent un texte ou plutôt un recueil de «theseism» musicales, de grande valeur. Le début en est «Exégèse des anciens caractères et hypostaseis de l'ancien système» (d e la notation byzantine, bien entendu, avant 1814). Dans ces pages nous avons une explication des «signes à temps, des signes à voix et des hypostaseis sans temps», avec les exemples de l'ancienne ·notation 'synoptique' et la nouvelle notation 'analytique' à côté. Il s'agit au fait d'une explication des principales «theseis» c'est-à-dire des phrases musicales constituées par les combinaisons de signes phonétiques et des signes gestuels, appelées «grandes hypostaseis de chironomia». 
La recherche des sources utilisées par l'auteur anonyme du manuscrit en question finit par démontrer que cet auteur a compilé le texte en copiant des passages des deux premières parties du Théorétikon d'Apostolos Konstas de Chio, écrit en 1800. Nous avons utilisé, à des fins de comparaison, une copie de ce Théorétikon, le MS Docheiariou (au Monte Athos) 389, qui fut également écrit par Apostolos Konstas en 1870. Dans ce texte Apostolos entreprend une explication systématique, signe après signe, de l'ancienne notation de la Musique Byzantine et donne plusieurs interprétation importantes en résumant, dans la plupart des cas, l'interprétation étymologique des signes donnée par les écrivains des Théorétika. Il est curieux de constater le fait qu'Apostolos ne donne aucune explication pour les «grandes hypostaseis» qui montrent une amplification du mélos, et se contente à ajouter la mélodie de ces hypostaseis dans leurs principales «theseis» (papadiké ou stichirariké). 
Étant donné le rapport de ces deux textes entre eux, et l'importance de leur contenu, nous avons jugé bon et en même temps utile de les publier tous les deux dans la deuxième partie de ce livre, la première contenant une introduction qui éclaircit bien de points concernant ces textes, leurs auteurs et les buts que ceux-ci ont poursuivi. La troisième partie est un commentaire assez étendu du texte du MS de Xéropotamou, en particulier des sujets exégèse-mélos-theseis-grandes hypostaseis de chironomia-exégèse etymologique des signes. Pour ce dernier, nous citons le passage relatif du texte de l'hiéromonache Gabriel. 
Une Concordance trés utile, avec des renvois aux textes musicaux où l'on rencontre toutes ces «theseis» et aussi la citation de chaque «thesis» dans son écriture synoptique, se trouve à la fin du livre. On peut ainsi se rendre compte de l'utilité d'un tel recueil d'interprétations ou d'explications de l'ancienne notation musicale byzantine. Malheureusement le texte xéropotamique ne constitue pas la Clé qu'on attendait de l'ancienne notation 'synoptique' de la Musique Byzantine, mais une préface à cette Clé. Le texte xéropotamique (MS 357, ff. 60r-66r) et des pages intéressants du Théorétikon d'Apostolos Konstas (MS Docheiariou 389) sont également donné en facsimilé d'après mes clichés personnels (Planches A - AB' [I - XXXII]). 

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